Assurer une mission d’examinateur ou d’examinatrice

Examens (DNB, CAP, Baccalauréat, BTS…)

En tant que professeur(e), il est possible que vous soyez convoqué(e) pour surveiller ou faire passer un examen. Nous attirons donc votre attention sur les points suivants :

Tout(e) professeur(e) convoqué(e) comme membre du jury  à un examen écrit ou oral est dans l’obligation de s’y rendre. Ceci prime sur toute autre mission au sein de l’établissement, y compris sur toute formation éventuelle.

Vous devrez vous renseigner sur les modalités de l’examen, et notamment sur les documents à vous procurer si besoin en amont des épreuves orales ou pratiques (ex : descriptifs des épreuves anticipées de français, épreuves de langues…) ainsi que sur certains supports à apporter selon les épreuves.

Tout(e) examinateur ou examinatrice, correcteur ou correctrice, doit se conformer aux termes de la convocation qu’il ou qu’elle reçoit. Les lieux, les dates, les horaires, le nombre de copies et/ou de candidat(e)s, et les barèmes et grilles d’évaluation sont fixés par les autorités compétentes et ne peuvent donner lieu à discussion. Les retards et absences pénalisent le bon déroulement des épreuves et vos collègues.

Tout(e) examinateur ou examinatrice, correcteur ou correctrice est tenu(e) de participer à l’ensemble des réunions du jury qui se tiennent en amont et en aval des épreuves. Il est obligatoire de se conformer aux préconisations du  jury.

Vous devrez vous renseigner auprès de vos collègues ou du chef de centre pour pouvoir consulter les documents officiels de référence : BO, chartes, règlements d’examens, circulaires nationales…

Il existe plusieurs situations d’évaluation :

  • Celles qui se font en établissement avec les équipes présentes (CCF, EC…). L’organisation se fait en interne et incombe à l’établissement.
  • Celles qui émanent du SIEC (épreuves ponctuelles obligatoires ou facultatives) avec convocation et organisation externe.

Attention : des règles déontologiques s’imposent à toutes et à tous. Leur non-respect est une faute professionnelle importante. Ainsi, il convient de respecter une parfaite neutralité et de  faire preuve de bienveillance à l’égard des candidats, de ne pas divulguer les résultats…

Si une situation vous semble problématique (suspicion de triche, problème de neutralité, de comportement, …), vous devez en référer au chef de centre (sans interrompre le déroulement de l’épreuve). Celui-ci est seul habilité à prendre une décision.

Veillez à conserver pendant 1 an vos brouillons/prises de notes lors des épreuves orales. En cas de recours, il vous faudra pouvoir argumenter, à partir du nom ou numéro du candidat, les contenus de sa prestation et pouvoir justifier sa non validation.

 

Examens année 2021

DNB

L’obtention du DNB repose sur l’évaluation du socle commun en contrôle continu et cinq épreuves obligatoires passées en fin du cycle 4 (classe de troisième).

  • Quatre épreuves écrites sur 300 points : français, mathématiques, histoire-géographie et sciences (deux disciplines parmi physique-chimie, sciences de la vie et de la terre et technologie).
  • Une épreuve orale sur 100 points qui porte sur un projet.

Toutes les disciplines concourent en contrôle continu à l’évaluation du socle commun pour un total de 400 points, y compris l’enseignement de découverte professionnelle pour le DNB Pro.

À noter : 2 séries sont proposées : la série générale (DNB) et la série professionnelle (DNB Pro). Seuls les sujets des épreuves écrites finales sont différents.

Vous pouvez avoir de plus amples informations notamment sur le déroulé et le calendrier des épreuves ici.

 

Baccalauréat

L’examen est composé de :

  • 10% de notes des bulletins auxquels toutes les disciplines concourent,
  • 30% d’épreuves communes (histoire-géographie, langues vivantes, mathématiques)
  • 60% d’épreuves terminales (français (1ère), philosophie, les deux spécialités et le Grand Oral).

En savoir plus sur le nouveau baccalauréat général.

En savoir plus sur le nouveau baccalauréat technologique.

En raison de l’impact de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat, les modalités du baccalauréat général et du baccalauréat technologique pour l’année scolaire 2020-2021 sont adaptées. Les épreuves communes et celles des enseignements de spécialité sont remplacées par le contrôle continu. La banque nationale de sujets reste à votre disposition, ainsi qu’un guide pour l’évaluation dans le cadre du contrôle continu.

Vous pouvez néanmoins être convoqué(e) pour les épreuves maintenues pour les candidats individuels (candidats libres, ou issus d’établissements hors contrat).

Pour plus de précisions, cliquez ici.

 

BTS

Chaque BTS dépend du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Chaque BTS a des modalités spécifiques d’examen détaillées dans un référentiel qui lui est propre. Nous vous invitons à consulter la liste des spécialités et référentiels sur la page du Ministère.

 

Document d’évaluation de contrôle en cours de formation (CCF) dans la voie professionnelle 

Le contrôle en cours de formation est un acte pédagogique ; il convient de se procurer les documents d’évaluation dès le début de l’année pour bien cibler les attendus en termes de connaissances ou compétences à faire acquérir.

La construction du projet pédagogique tout au long de la formation repose sur la prise en compte de l’acquisition progressive des compétences, connaissances attendues.

Selon les épreuves, vous pouvez être amené(e) à renseigner deux types de documents dans le cadre du contrôle en cours de formation (CCF) :

  • les grilles d’évaluation liées aux situations d’évaluation organisées au sein de l’établissement,
  • les bilans notés issus des périodes de formations en milieu professionnel (PFMP).

Dans un souci d’équité des candidats, ces grilles ont fait l’objet d’une harmonisation académique au moment de leur conception. Vous devez les respecter strictement.

Les documents d’évaluation (grilles, bilans notés) sont des pièces d’examen qu’il convient d’archiver au sein des établissements.

Vous devrez donc veiller à:

  • utiliser les documents validés dans votre académie d’affectation,
  • renseigner chaque item avec précision voire aider les tuteurs de PFMP dans cet exercice.

Quatre points sont particulièrement importants :

  • l’absence de rature,
  • l’absence de compétences non évaluées,
  • la signature du professeur et du professionnel,
  • le cachet de l’entreprise ou de la structure.

Ces documents seront transmis par les établissements via les DDF au jury de délibération selon les modalités définies lors des réunions d’organisation des examens.

Ce jury prend appui sur ces documents pour délivrer ou non le diplôme.

Par ailleurs ces documents sont ensuite archivés dans l’établissement d’origine du candidat durant 1 an.

Ces pièces du dossier peuvent également être réexaminées dans le cadre d’une contestation par le candidat.

 

De façon générale, ayez toujours le réflexe d’échanger avec vos collègues et équipes pour tout ce qui concerne la préparation et la passation des examens et, au-delà, pour toute question d’ordre pédagogique et didactique.

Qu’est-ce qu’enseigner aujourd’hui?

Enseigner aujourd’hui ne se résume pas à dispenser un savoir disciplinaire. En respectant des règles déontologiques, c’est s’inscrire dans une communauté éducative, c’est adapter son enseignement aux évolutions du métier et de la société, c’est développer l’autonomie de l’élève afin de contribuer efficacement à la formation de la personne et du citoyen.

La posture professionnelle de l’enseignant

 

Porter les valeurs de la République

Vous travaillez pour l’Éducation nationale et à ce titre vous devez transmettre les valeurs de la République ainsi que le principe de laïcité. La vocation de la charte de la laïcité affichée dans nos écoles, nos collèges, nos lycées, est non seulement de rappeler les règles qui nous permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire, mais surtout d’aider chacun à comprendre le sens de ces règles, à se les approprier et à les respecter. C’est votre rôle car c’est le rôle de chacun d’entre nous et c’est la mission de l’École républicaine, de faire partager ces valeurs qui nous élèvent et nous rassemblent.

Cette transmission passe aussi par votre attitude qui doit pouvoir servir de modèle à vos élèves, plus particulièrement en cette période de crise sanitaire où le respect des gestes barrières est l’affaire de tous. Votre rôle est essentiel pour la formation des citoyens qu’ils seront demain.

 

Participer à la vie collective de votre établissement

En tant que professeur, votre présence est indispensable aux différentes instances (conseil de classe, conseil pédagogique, conseil d’enseignement…), à différents projets et toutes vos actions sont à inscrire dans les us et coutumes de votre établissement d’exercice. De même que la coopération avec tous les acteurs de la communauté éducative (infirmière scolaire, Psy-EN, vie scolaire, assistante sociale, équipe pédagogique…) est une des compétences exigée dans vos fonctions.

A chaque fois, vous êtes nommé(e) pour un temps plus ou moins long, mais cela ne doit pas être un frein pour vous investir dans des projets à long terme. La personne qui viendra vous remplacer pourra ainsi reprendre le dossier et le poursuivre. De même, en arrivant dans un autre établissement scolaire, vous aurez à votre disposition le travail des personnes qui vous ont précédé(e).

 

Collaborer avec les parents d’élèves

Les parents sont des membres à part entière de la communauté éducative et leurs rôles et leur place à l’École sont reconnus et leurs droits sont garantis par des dispositions réglementaires énoncées dans le Code de l’éducation. La réussite de la scolarité de leurs enfants est liée également à la richesse du dialogue qui s’établira entre vous et eux. Le suivi de la scolarité par les parents implique que ceux-ci soient bien informés des résultats mais également du comportement scolaire de leurs enfants. Participer à différentes réunions avec les parents et répondre aux demandes d’information et d’entrevues font partie intégrante de vos obligations professionnelles.

 

Accompagner la réussite des élèves : le dispositif « Devoirs faits »

Le travail personnel des élèves est décisif pour la réussite de leurs apprentissages et de leur scolarité. Il est d’abord développé dans la classe. Les leçons, exercices et travaux écrits qui sont donnés en dehors de la classe prolongent le travail fait en classe. Ces devoirs sont parfois une source d’inégalités entre les enfants et pèsent souvent sur la vie de famille.

Le dispositif « Devoirs faits » permet d’améliorer la synergie entre les temps de classe et les devoirs. Il contribue à renforcer l’aide apportée par l’institution à chaque enfant, et ainsi à réduire les inégalités d’accès au savoir.

Il offre aux équipes et donc à vous comme membre de l’équipe pédagogique l’occasion de rendre explicites les attendus des « devoirs » pour les élèves et pour leurs familles. Ce travail en dehors de la classe, donné aux élèves par les enseignants, doit s’intégrer naturellement aux enseignements dispensés en classe.

 

La construction de l’enseignement

 

Intégrer l’évaluation dans la construction de l’enseignement

L’évaluation fait partie intégrante de la formation des élèves. C’est également une des missions du référentiel des compétences de l’enseignant (P5. Évaluer les progrès et les acquisitions des élèves).

Il existe différentes formes d’évaluation: formatives, sommatives… Les évaluations peuvent prendre différentes formes (écrites, orales), sans oublier l’auto-positionnement, l’autocorrection qui permettent aux élèves de mesurer leurs niveaux de compétences.

L’inter-correction permet également aux élèves de devenir élèves et professeurs à tour de rôle. Les élèves s’approprient alors la correction plus facilement que si elle est proposée de façon descendante ou par le biais d’une photocopie. Rendre acteurs les élèves, y compris dans les évaluations, permet de développer les apprentissages et le travail en autonomie.

Les évaluations doivent répondre à des objectifs clairs en fonction des thématiques abordées. Prévues par le professeur en début de séquence ou de chapitre, ajustées le cas échéant, elles doivent être annoncées et leur visée doit être explicitée. Elles ne doivent pas mettre les élèves en difficulté mais vérifier l’acquisition des acquis, le développement et l’apprentissage, de l’autonomie. Les consignes doivent y être suffisamment claires, le barème y est explicite et affiché, afin d’éviter toute ambigüité.

 

Utiliser le numérique

Les outils numériques sont de plus en plus fréquents dans la pédagogie et leur utilisation pertinente est une compétence professionnelle attendue inscrite au référentiel des compétences de l’enseignant (CC9. Intégrer les éléments de la culture numérique nécessaires à l’exercice de son métier).

Les établissements sont majoritairement bien équipés. La plupart du temps, les vidéoprojecteurs servent à diffuser des images, des documents audio, des vidéos. Le numérique doit aussi servir à aider les élèves à travailler en autonomie, en interaction.

Les établissements disposent d’un référent numérique qui peut vous aider à appréhender les nouveaux outils, à vous former. Des jeux interactifs en classe qui permettent de manipuler des notions dynamisent l’enseignement et rendent les élèves acteurs de leur formation. Le numérique est un outil qui doit vous permettre de varier les apprentissages, les méthodologies, la façon de travailler avec des supports différents.

Découvrez comment Régine, enseignante d’anglais met en place des nouvelles méthodes d’enseignement et conçoit ses cours différemment grâce au numérique:

 

Différentes modalités selon les contextes : classe entière, AP, EPI, projets

Nous n’enseignons pas de la même façon en classe entière, en groupe, en enseignement pluridisciplinaire, en Aide Personnalisée…

L’enseignant doit donc adapter sa pédagogie aux différentes situations, mais quel que soit le contexte (classe entière ou groupe, professeur seul ou à plusieurs), l’important est de rendre les élèves acteurs en leur faisant construire le cours à partir d’outils que vous avez anticipés grâce au numérique, aux évaluations, à vos objectifs et aux supports que vous utilisez. Ces différentes modalités d’enseignement sont mises en place pour vous aider à varier les outils et à répondre au plus près aux besoins des élèves.

En groupe, par exemple, on privilégiera des activités orales. L’AP, les EPI, sont des enseignements liés à la pédagogie de projets. Ceci implique un travail collaboratif, une mise en commun des programmes, des pratiques. Croiser les regards, les expériences aide à faire évoluer ses pratiques tout en respectant les nouvelles modalités d’enseignement (transformation de la voie professionnelle, réforme du baccalauréat général).

Découvrez une mise en œuvre de l’interdisciplinarité :

Le co-enseignement est une autre possibilité qui vous est offerte. Donner du sens à vos enseignements, faire réfléchir les élèves, les rendre acteurs vous aidera à construire vos séquences en prenant en compte ces paramètres et à adapter vos outils selon les besoins des élèves.

Pensez à solliciter vos collègues disciplinaires et des autres disciplines pour élaborer une séquence pédagogique, un projet.

Voici quelques exemples de projets :

faire réfléchir les élèves sur le rôle de la chanson engagée : ce travail peut être mené en interlangues (la chanson engagée selon les pays et les contextes, points communs et différences), en lettres (travail sur le texte argumentatif), en histoire (travail sur le contexte historique de la chanson engagée) ;

la vente d’un produit : en langues (le produit est-il vendu de la même façon selon les pays ?), en enseignement professionnel (arguments de vente, fiche produit), en arts appliqués (travail sur la publicité, les affiches), en mathématiques (travail sur les pourcentages, les taux, les conversions entre les différentes monnaies…).

Découvrez comment l’approche interdisciplinaire donne du sens aux apprentissages :

Développer l’autonomie de l’élève

 

… en le rendant acteur de ses apprentissages

Pour qu’un élève puisse réellement développer des compétences et s’approprier des connaissances, vous devez favoriser son autonomie de travail, de recherche, de réflexion. Pour cela, il vous faut le rendre acteur de ses apprentissages (seul ou en travaillant avec ses pairs). Il ne faut pas oublier qu’un élève passif est un élève qui s’ennuie et qui finit par s’agiter. Certes, vous demeurez, en tant que professeur(e), le (la) garant(e) du savoir et celui (celle) qui sait le transmettre, mais la réception passive de ce savoir ou la simple écoute de vos propos ne suffisent pas pour que l’élève assimile les connaissances et sache les exploiter. C’est par ses tâtonnements, par ses hypothèses et essais successifs, par la confrontation avec les propositions de ses camarades, que l’élève comprend ce qu’il fait, pourquoi il le fait, qu’il apprend de ses erreurs, qu’il progresse, par exemple dans la résolution de problèmes, dans l’analyse de documents, dans la construction d’une expression écrite ou d’un propos oral.

 

… en développant ses compétences orales

Il vous revient de ne pas négliger les compétences orales qui occupent une place grandissante dans le système éducatif (épreuves orales du Brevet en fin de collège et futur Oral de Terminale), comme dans la société. Quelle que soit votre discipline, vous veillerez à ménager des temps d’oral où l’élève développe un propos continu et/ou échange avec ses pairs. Vous vous assurerez alors de la qualité de sa diction, de son niveau de langue, de la clarté de son propos…

 

… en construisant des apprentissages progressifs

Pour développer l’autonomie de l’élève, il vous faut inscrire son travail dans une logique de progressivité. Vous vous emploierez donc à construire des apprentissages progressifs, au sein de l’année, d’une année à l’autre. Pour cela, vous vous appuierez sur ce que l’élève sait déjà faire, vous diagnostiquerez les compétences qui lui restent à consolider, celles qui sont à construire. L’élève, que vous mettez ainsi en confiance, peut alors évoluer et progresser grâce aux objectifs adaptés et évolutifs que vous lui assignez. Cette logique de parcours des apprentissages s’inscrit dans le travail par cycles (cycles 3 et 4) au collège, dans la construction progressive d’une orientation choisie au lycée, ainsi que dans les différents parcours éducatifs (parcours Avenir, Santé, Citoyen, Enseignement Artistique et Culturel).

 

 

Les écrits professionnels

Outre les écrits liés à l’enseignement au quotidien (traces écrites au tableau, polycopiés, sujets d’évaluation, annotations sur les copies d’élèves…), il existe plusieurs autres types d’écrits professionnels : le cahier de textes, les bulletins scolaires ou les bilans périodiques, les mots dans le carnet de liaison, les rapports disciplinaires, les courriels professionnels.

Ces écrits ont des objectifs et des destinataires différents : les élèves, la direction, les collègues, la vie scolaire, les parents, les jurys de délibération au moment des examens.

Tous ces écrits engagent l’institution autant que l’éthique du professeur. Ils relèvent de ses compétences professionnelles. Ils doivent donc être rédigés dans une langue correcte, être respectueux des personnes, respecter les règles en vigueur dans l’établissement et celles qui s’imposent à un fonctionnaire de l’État. Quel que soit l’écrit, il doit être rédigé de façon réfléchie sans céder à l’urgence.  N’hésitez pas à échanger avec un collègue ou un membre de la communauté éducative pour solliciter des conseils.

 

Le cahier de textes

Il est nécessaire de le remplir très régulièrement. Il favorise une meilleure communication avec les élèves et les familles en permettant aux parents de suivre la scolarité de leurs enfants. Par ailleurs, il est un document à valeur juridique à destination des personnels d’éducation, du chef d’établissement et des inspecteurs.

Découvrez la vidéo : le cahier de textes numérique, un outil d’accompagnement de l’élève.

 

Les annotations sur les copies 

Ces annotations ont une visée formative. Elles doivent être bienveillantes, apprécier les progrès, porter sur le travail de l’élève et non sur sa personnalité. On s’interdit évidement toute remarque discriminatoire ou humiliante.

Toute copie doit comporter une appréciation générale étoffée et des commentaires précis dans le corps de la copie ainsi qu’un barème clair.

Dans l’appréciation générale, les réussites des élèves sont soulignées et les axes de progrès explicitement désignés, avec des conseils pour progresser. Cela permet à chacun d’évoluer selon ses compétences et selon son rythme. Une appréciation généraliste de type « Travail moyen » ou « Doit travailler davantage » est sans utilité.

 

Les bulletins scolaires ou les bilans périodiques

Remplir un bulletin ou un bilan est une obligation de service. Il est impératif de respecter les délais indiqués par l’établissement pour que le professeur principal et la personne qui préside le conseil de classe (chef d’établissement, adjoint ou CPE) aient le temps d’en prendre connaissance avant le conseil.

Un bulletin scolaire ou un bilan périodique est un document officiel qui suit un élève dans sa scolarité. Sa rédaction doit donc être objective et le ton doit rester neutre.

Le bulletin ou le bilan accompagne l’élève dans sa formation. Sa rédaction doit être simple, lisible, bienveillante et constructive. Les remarques  portent sur le travail de l’élève, ses résultats, son attitude face au travail et leur évolution ; elles ne formulent pas un jugement sur sa personnalité ou sur sa vie personnelle. Les appréciations se doivent d’être synthétiques, factuelles et, en collège,  correspondre aux indications du LSU (Livret Scolaire Unique) : « acquisitions, progrès et difficultés  éventuelles ». Elles doivent dégager deux à trois axes de progrès pour permettre à l’élève de travailler selon ses compétences. Elles mettront en avant les compétences acquises par l’élève et celles qu’il doit développer ou approfondir.

On trouve de nombreuses ressources sur la rédaction des bulletins scolaires et des bilans périodiques à cette adresse : https://reformeducollege.ac-versailles.fr/evaluation.

 

 

Les mots dans le carnet de liaison

Il est toujours possible et souvent opportun de garder un carnet de correspondance pour prendre le temps de rédiger le mot dans le carnet avec du recul et/ou en demandant conseil.

Ce mot, quoiqu’à destination des familles, est public et nécessite comme tout écrit professionnel un ton neutre, mesuré, respectueux des familles et refléter une posture éthique. Il a aussi une dimension éducative pour l’élève.

 

Les rapports disciplinaires

Chaque établissement dispose de règles et de documents spécifiques élaborés collectivement, en lien avec le règlement intérieur et le projet d’établissement. Il est important de prendre connaissance de ces règles et des procédures en vigueur dans l’établissement. La plupart d’entre eux a défini un document type qu’il convient de s’approprier et d’utiliser.

Les rapports doivent être factuels, préciser la date, l’heure, la classe, le lieu et les personnes concernées. Ils peuvent être accompagnés de documents tels que copies d’élèves ou autre écrit. Mais en aucun cas il ne convient de solliciter des élèves pour qu’ils consignent  par écrit un incident.

Selon les règles de l’établissement et la gravité des événements, ces rapports doivent être transmis à différents destinataires qui peuvent être : l’équipe pédagogique (professeur principal),  la vie scolaire (CPE) et/ou la direction.

 

Les courriels professionnels 

Les courriels sont des messages professionnels qui, eux aussi, doivent respecter les règles d’écriture et d’éthique déjà mentionnées. Le ton à adopter doit être mesuré, neutre, la langue être correcte. Il faut s’interdire toute remise en question d’une personne ou d’un service de l’établissement, toute invective. Attention ! Leur brièveté et leur immédiateté peuvent les faire percevoir comme  agressifs.

Il faut se rappeler qu’un courriel est un écrit, qui reste, et non une communication orale. Il peut devenir public puisqu’il est transférable. Les courriels ont une valeur juridique.

Des courriels peuvent être adressés à l’équipe pédagogique, à un collègue, à la direction, au directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques (DDFPT), aux parents …

Dans tous les cas, il convient d’utiliser exclusivement votre messagerie professionnelle prenom.nom@ac-versailles.fr ou l’adresse fournie par l’ENT (Espace Numérique de Travail)  de l’établissement.

 

Des guides d’utilisation de la messagerie sont à votre disposition : http://acver.fr/messagerie.

 

Vous débutez dans l’enseignement : les acteurs clés et les ressources à votre disposition.

Vous avez été recruté(e) pour votre connaissance d’un champ disciplinaire, en lien avec votre cursus d’étude et/ou votre expérience professionnelle ; mais cela ne suffit pas pour devenir enseignant(e) de cette discipline. Il vous faut maintenant acquérir une posture et des compétences professionnelles conformément au référentiel de compétences de l’enseignant.

Plusieurs ressources et personnes clés présentes au sein de votre établissement sont à votre disposition pour vous permettre de réussir vos débuts dans l’enseignement et comprendre votre environnement professionnel.

Une vigilance particulière doit être portée dans le contexte spécifique de cette année scolaire. Le respect des différents protocoles mis en place dans l’établissement est impératif.

 

Qu’est-ce qu’un tuteur ou une tutrice ?

Un tuteur ou une tutrice est un(e) enseignant(e) titulaire et expérimenté(e) qui a été désigné(e) par votre chef d’établissement et/ou un inspecteur ou une inspectrice de votre discipline pour vous aider à acquérir et/ou développer ces compétences.

Un tuteur ou une tutrice est donc :

 

une personne ressource qui

  • vous fait découvrir la vie de l’établissement (règlement intérieur, calendrier des temps forts …) et les acteurs de l’équipe éducative ;
  • vous guide dans votre quotidien (démarches administratives…);
  • vous donne des conseils (gestion de classe, organisation du travail, évaluation, relation avec les collègues, les parents…) ;
  • vous aide à chercher et à analyser les ressources pédagogiques et didactiques pour choisir celles qui conviennent aux besoins des élèves, en conformité avec les programmes et référentiels;
  • vous accompagne pour une utilisation efficace de ces ressources ;

un collègue, un pair

  • qui vous accueille dans ses classes ;
  • qui vient dans les vôtres ;
  • qui échange avec vous pour vous aider à analyser vos pratiques ;
  • qui vous aide à comprendre les comportements et réactions de vos élèves ;
  • qui vous oriente vers les bonnes personnes en fonction des besoins que vous exprimez ou qu’il détecte ;
  • que vous pouvez solliciter, notamment en cas de difficulté.

 

M@gistère : une plateforme de formation à votre disposition tout au long de votre carrière

M@gistère est une plateforme de formation continue vous permettant de vous former où vous le souhaitez. Vous disposez de parcours transversaux ou disciplinaires de qualité en auto-formation ou accompagnés vous permettant de consulter des ressources, de réfléchir à vos pratiques et/ou de réaliser des activités interactives à distance.

Nous vous rappelons que le parcours d’accueil m@gistère à destination des professeurs contractuels est un préalable indispensable pour débuter dans le métier. Il est pertinent de suivre cette formation si vous ne l’avez pas déjà suivie (consultez la rubrique « les incontournables »).

 

Zoom sur la formation hybride, découvrez le témoignage de Pierre-Julien, professeur contractuel d’histoire géographie.

 

 

Informations administratives : tout ce que vous devez savoir sur votre messagerie professionnelle, votre établissement de rattachement, votre rémunération, vos formations.

Votre messagerie professionnelle

 

Dès votre arrivée au sein de l’académie de Versailles, une boîte aux lettres électronique professionnelle vous est attribuée.

Il est indispensable d’activer et de consulter votre messagerie académique très régulièrement et de l’utiliser exclusivement pour l’envoi de vos messages professionnels.

 

Vos identifiants de messagerie

Le secrétariat de votre établissement vous communique :

  • votre adresse de messagerie (en général prenom.nom@ac-versailles.fr)
  • votre identifiant de connexion (en général initiale de votre prénom suivie de votre nom)
  • votre NUMEN, qui est le mot de passe à utiliser pour votre première connexion

 

Accès au Webmail

L’accès à la messagerie professionnelle s’effectue via l’adresse www.ac-versailles.fr/messagerie.

La connexion à votre Webmail peut également s’effectuer depuis le portail intranet académique @riane : https://ariane.ac-versailles.fr ou depuis la page d’accueil du site académique : www.ac-versailles.fr.

A noter que vous pouvez transférer les messages de votre messagerie professionnelle vers votre messagerie personnelle via Webmail en cliquant sur le menu « Option » puis « Transfert ».

Attention : l’option « conserver une copie du message » est cochée par défaut. Dans ce cas une copie du message est conservée dans votre messagerie professionnelle. Il faudra consulter  et vider régulièrement votre boîte afin d’en éviter la saturation (over quota).

 

Assistance

En cas de difficultés concernant la messagerie nominative académique à usage professionnel, il est possible de s’auto-dépanner via MACADAM.

L’interface MACADAM (http://www.ac-versailles.fr/messagerie) vous permet par exemple de personnaliser votre mot de passe ou encore d’augmenter le quota de votre boîte.

Des guides d’utilisation de la messagerie sont également mis à votre disposition à l’adresse http://acver.fr/messagerie.

 

Votre établissement de rattachement

 

Si votre contrat de travail mentionne un établissement de rattachement, c’est lui qui assure votre gestion administrative.

N’hésitez pas à contacter cet établissement notamment pour un suivi de vos convocations de formation.

Entre deux remplacements, vous devez rejoindre votre établissement de rattachement où vous assurerez des activités de nature pédagogique dans la limite de votre obligation règlementaire de service. Vous n’êtes pas concerné(e) par cette obligation si votre contrat de travail ne mentionne pas d’établissement de rattachement.

 

Votre rémunération

 

Traitement principal et indemnités

Votre rémunération est composée d’un traitement principal défini par un indice de rémunération (indice brut auquel est associé un indice majoré) mentionné sur votre contrat de travail . L’indice est déterminé par le Recteur en fonction du diplôme ; l’expérience professionnelle antérieure est prise en compte uniquement dans la voie professionnelle et technologique.

Pour connaître le montant de votre rémunération :

Indice majoré x valeur du point indiciaire mensuel (4,6860 €)

Par exemple, si l’indice mentionné sur votre contrat de travail est 431, votre rémunération mensuelle sera de 2 019,67 € brut (431 x 4,6860 = 2 019,67).

A ce traitement principal s’ajoutent des indemnités parmi lesquelles :

Les indemnités sont versées au prorata de votre quotité de service.

 

Prestations complémentaires

Vous pouvez percevoir à votre demande et sous certaines conditions les prestations suivantes :

  • Le supplément familial de traitement (SFT) est versé à condition d’avoir au moins un enfant à charge au sens des prestations familiales et de remplir les conditions statutaires. Son montant varie en fonction du nombre d’enfants à charge et selon l’indice majoré détenu. Il est cumulable avec les autres allocations familiales auxquelles vous avez droit.
  • Le remboursement partiel du titre de transport: vous bénéficiez de la prise en charge partielle de votre titre de transport (abonnements annuel, mensuel ou hebdomadaire RATP/SNCF Ile-de-France et abonnement à un service public de location de vélos)

Pour bénéficier de ces prestations complémentaires, vous devez remplir un dossier disponible auprès du secrétariat de votre établissement.

 

Versement de votre rémunération

La mise en paiement du traitement mensuel est demandée à la Direction Départementale des Finances Publiques (DDFIP) dès lors que le service de la DPE2 est en possession des documents suivants :

  • contrat signé
  • procès-verbal d’installation signé en établissement
  • fiche de renseignements destinée à la prise en charge financière complétée et signée (disponible auprès du secrétariat de l’établissement)
  • photocopie de la carte d’identité, du passeport ou du titre de séjour
  • photocopie de la carte vitale
  • relevé d’identité bancaire (RIB) à votre nom et prénom (pour les femmes mariées, joindre une copie du livret de famille si votre prénom ne figure pas sur le document)
  • certificat de cessation de paiement (CCP) en cas d’exercice antérieur dans une autre académie ou une autre fonction publique

Ou seulement le contrat, en cas de prolongation ou de renouvellement.

 

La transmission de la paye à la DDFIP par la DPE2 s’effectue un mois à l’avance.

En raison de ce décalage mensuel, le premier paiement s’effectue sous forme d’acompte. L’acompte est un versement partiel de la rémunération (hors indemnités) et représente 75% du traitement principal brut au prorata de la quotité horaire. La régularisation intervient sur la paye du mois suivant. Lorsque vous percevez un acompte, il n’y a pas d’édition du bulletin de salaire le mois de l’acompte. Il est annexé au bulletin du mois de la régularisation, sous la forme d’un décompte de rappel qui fait office de bulletin.

 

Par exemple, si vous avez été recruté(e) le 01/09/2020, l’acompte (représentant 75% du traitement brut) est versé le 29/09/2020 à condition que votre dossier complet ait été reçu par la DPE2 avant le 16/09/2020. La régularisation de la paye est alors effectuée sur la paye d’octobre.

Un dossier incomplet ou non transmis avant le 16/09/2020 entraîne un report du versement de l’acompte dans le courant du mois d’octobre.

 

Accès aux bulletins de salaire

En tant qu’agent contractuel payé par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports ou le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, vous disposez dorénavant d’un espace de stockage numérique unique et personnel : l’ENSAP (Espace Numérique Sécurisé des Agents Publics).

Celui-ci vous permet d’accéder, après authentification individuelle, à un domaine privé et sécurisé dédié à votre rémunération.

Vous allez pouvoir trouver au sein de ce nouvel espace personnel « rémunération » vos bulletins de paye et votre attestation fiscale. Vous pourrez ainsi consulter, imprimer ou faire suivre vos bulletins de salaire disponibles quelques jours après le versement de la paye sur votre compte (en fin de mois). Ces documents seront archivés sur l’ENSAP tout au long de votre carrière.

Votre espace personnel ENSAP est accessible à partir de tous les supports : ordinateur, mobile, tablette, quel que soit le système d’exploitation que vous utilisez en utilisant l’adresse suivante : https://ensap.gouv.fr.

Pour accéder à vos bulletins de paie en ligne, vous devez au préalable créer votre espace personnel.

Pour cette première connexion vous devrez indiquer :

  • votre numéro de sécurité sociale
  • vos nom et date de naissance
  • votre relevé d’identité bancaire du compte sur lequel votre salaire est actuellement versé : vous devrez saisir les caractères manquants dans le numéro de compte bancaire sur lequel la rémunération est versée au format IBAN et ce une seule fois, uniquement lors de la création du compte
  • votre adresse mail (professionnelle ou personnelle, à votre choix), nous vous recommandons également d’indiquer, si possible, une seconde adresse mail

Si vous rencontrez des difficultés techniques, vous pourrez prendre contact avec la plate-forme d’assistance informatique CARIINA, selon les modalités suivantes :

  • en ligne, via le portail d’application Arena (rubrique « Support et assistance »)
  • par téléphone : au 01 30 83 43 00

 

Vos droits à congés pour raison de santé

En tant qu’affilié(e) aux caisses primaires d’assurance maladie, vous bénéficiez des assurances maladie, maternité, paternité, invalidité, décès ainsi que des dispositions relatives au temps partiel pour motif thérapeutique instaurées par le régime général de la sécurité sociale.

Sur présentation d’un certificat d’arrêt de travail, vous bénéficierez de congés de maladie (envoi du certificat dans les 48 heures au chef de l’établissement où vous exercez) et de maternité sous certaines conditions d’ancienneté et dans les limites suivantes :

 

 

Les prestations en espèces versées par les caisses de sécurité sociale sous forme d’indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) en matière de maladie, maternité, paternité , adoption, invalidité, accidents du travail et maladies professionnelles ainsi que les pensions de vieillesse allouées en cas d’inaptitude au travail sont déduites du plein et demi-traitement maintenu par l’administration durant la durée du congé. Le montant des IJSS est retenu ultérieurement sur le salaire.

Vous devez donc communiquer à la DPE2 le montant des prestations en espèces ou des pensions vieillesse pour inaptitude physique versées par la caisse de sécurité sociale. L’administration peut suspendre le versement du traitement jusqu’à la transmission des informations demandées.

 

Des questions ou des difficultés relatives à votre rémunération ou à votre dossier administratif ? Contactez la DPE2 (service de gestion des contractuels enseignants) ce.dpe2@ac-versailles.fr

 

Votre formation initiale et continuée

 

Outre les formations qui sont conçues spécifiquement pour vous, vous avez accès à toutes les actions d’information, d’animation et de formation à destination des enseignants :

  • réunions d’équipes au sein de l’établissement, qu’elles soient à l’initiative des professeurs, du chef d’établissement ou de l’inspection ;
  • stages collectifs organisés à l’échelle de l’établissement ou du bassin (FIL : Formation à Initiative Locale) ;
  • animations et conférences pédagogiques organisées par les inspecteurs ;
  • stages à inscription individuelle du PAF (Plan Académique de Formation), dans la limite de la clôture des inscriptions.

Vous avez droit à la formation comme n’importe quel enseignant mais il est de votre devoir, d’une part de vous engager dans une démarche de formation et d’autre part d’assister aux formations auxquelles vous êtes inscrit(e).

 

De quels types d’accompagnement pouvez-vous bénéficier ?

 

Pour en savoir plus : consulter le parcours d’accueil des enseignants non titulaires sur M@gistère, indispensable à votre prise de fonction.

Dans ce parcours, vous trouverez des conseils pour vous aidez à :

  • connaître vos interlocuteurs
  • organiser votre prise de fonction
  • prendre en charge votre classe et à assurer votre première heure de cours
  • construire votre autorité devant vos classes